PLAINE
VUE
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général et ville de Chartres, une stratégie
ambitieuse permet à la structure d’opérer
rapidement un essor important.
Recherche et développement
La Cosmetic Valley se positionne alors
parmi les pôles de compétences français les
plus dynamiques. En 2005, elle obtient le
label « Pôle de compétitivité », ce qui lui per-
mettra de se développer et de se déployer
sur un territoire industriel cohérent, au-delà
des frontières du département (Centre, Ile-
de-France, Haute-Normandie).
Cette labellisation a permis d’intégrer une
orientation « Recherche et Développement »
en lien avec des universités, des organismes
de formation et des laboratoires. «
Plus de
80 projets sont en cours
», précise Franckie
Venet, manager export et communication.
Universités et organismes de formation
rejoignent le pôle afin d'apporter leur
expertise.
«
La Cosmetic Valley a pour mission le
développement de la filière cosmétique et
parfumerie en France. Elle est aujourd'hui le
premier centre de ressources mondial de la
parfumerie-cosmétique et anime un réseau
d'entreprises, de centres de recherche et
d'établissements de formation engagés
dans une démarche partenariale autour
d'une dynamique d'innovation et de
conquête des marchés internationaux
».
Améliorer la compétitivité
des entreprises
Dans 2 ans, la filière fêtera son vingtième
anniversaire. «
Sur les 550 entreprises qui
composent le pôle cosmétique, nous
regroupons 250 adhérents. Nous leur
proposons d’améliorer leur compétitivité et
mettons à leur disposition de nombreux
outils de développement et d’innovation,
mais aussi de bénéficier d'un meilleur accès
aux marchés d'exportation
».
La Cosmetic Valley est très investie sur le
volet emploi depuis 2 ans. «
Nous avons mis
en place le dispositif “gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences”, afin de
gérer au mieux les besoins des entreprises
et de les anticiper. Un travail va être engagé
avec le rectorat pour que les formations pré-
sentes sur le territoire correspondent avec
ces besoins de demain
». Le partenariat
engagé avec l’IUT d’Evreux illustre bien
cette volonté. «
L’IUT est associé au comité
de pilotage du congrès sur le packaging.
Les élèves se font connaître par un jury de
professionnels. Nous avons un vivier de
compétences qu’il ne faut pas négliger
».
« Made in France » et développe-
ment durable : enjeux de demain
Un autre enjeu de ces prochaines années
sera le développement durable. «
L’industrie
de la cosmétique est la seule industrie
française pour laquelle le « made in France
» est déclencheur d’achat. Il nous faut
absolument garder cette valeur ajoutée qui
réside dans le savoir-faire, l’image et la qualité
de nos produits
». La notion de développe-
ment durable est une valeur ajoutée très
fédératrice. Traçabilité, efficacité, respect
des normes, éthique se retrouvent dans la
charte éco-responsable signée par 80
entreprises adhérentes. «
Nous avons lancé
une grande étude sur la cosmétopée, qui
consiste en la réalisation d’un inventaire sur
les ressources nouvelles, l’identification et
l’exploitation raisonnée de ces nouvelles
ressources
».
Christine Le Bourdonnec
