Previous Page  23 / 68 Next Page
Basic version Information
Show Menu
Previous Page 23 / 68 Next Page
Page Background

23

lindre de 479 cm

3

installé à l’arrière affiche

fièrement 13 cv et 85 km/h en pointe. Mais

le poids de 470 kg, la propulsion aux roues

arrière et la boîte à 4 vitesses ménagent à

l’auto un caractère pétillant. Pourtant, les

clients ne se bousculent pas, jugeant le tarif

bien plus élevé que celui d’un scooter pour

des prestations peu convaincantes.

«

Trop dépouillé

» estime fort justement Fiat,

qui révise sa copie pour le Salon de Turin

d’octobre, soit à peine 4 mois plus tard. Deux

modèles y sont révélés, avec un équipement

en hausse (ça n’est pas bien difficile…). Le

moteur est porté à 15 cv et la vitesse

de pointe fait un bond de 10 km/h. La 500

Normale (en italien) est maintenant dotée

d’enjoliveurs, de baguettes latérales, d’en-

tourages de phares chromés, de vitres des-

cendantes, et d’une banquette arrière digne

de ce nom. Quant au modèle Economica, il

reprend la définition d’origine, mais gagne au

passage la banquette arrière et le nouveau

moteur.

La 500 repart du bon pied

Fiat frappe en outre fort sur le plan commer-

cial en proposant la Normale au tarif de la

1ère série, et l’Economica à 465.000 lires.

Pour faire bonne mesure, les acheteurs de

la 1ère série se voient rembourser les

25.000 lires de différence. Et sont invités à

passer chez leur concessionnaire pour met-

tre leur voiture gratuitement à niveau sur le

plan moteur, et faire installer une banquette.

Cette fois Fiat fait mouche, et les com-

mandes décollent. L’export suit, bénéficiant

des tarifs très concurrentiels. La France

devient ainsi le 1

er

marché étranger pour la

Fiat 500, avec un prix de vente public de

328.000 francs et 345.000 francs selon la

version, contre 374.000 francs pour une

2CV Citroën ou 399.000 francs pour une

4CV Renault.

On le sait, les Italiens ont le sang chaud,

aussi Fiat propose-t-il dès 1958 un modèle

sportif. Avec son moteur porté à 499,5 cm

3

et 21 cv, la Fiat Sport 500 frôle les 105

km/h. En 1959, un toit en tôle apparaît dans

la gamme. Il recouvre les places arrière et

possède une vitre arrière en verre. L’habita-

bilité est améliorée par rehaussement du toit

et abaissement du plancher, et les places

avant disposent d’un toit ouvrant. Quant

aux tarifs, ils sont en baisse de 20%.

Le succès, enfin !!

L’année 1960 voit la sortie de la 500 D et de

modifications liées au nouveau code de la

route. Mais c’est aussi l’arrivée de la 500

Giardiniera, modèle utilitaire. Son moteur est

largement modifié pour fonctionner en

position couchée, et disparaît sous le plancher

arrière. La longueur totale est augmentée de

24 cm, et la capacité de charge passe à

200 kg. Ce modèle va très vite trouver sa

clientèle, et sera produit jusqu’en 1977.

Quant à la D, elle marque le début du

succès de la Fiat 500, avec des ventes qui

s’envolent enfin.

PLAINE

VUE

MAGAZINE