Techniquement, le pas le plus important est
cependant franchi en 1965 avec l’arrivée de
la 500 F. Les portes s’ouvrent maintenant
«
dans le bon sens
», le pare-brise s’agrandit,
et la finition intérieure est désormais satisfai-
sante. Ces améliorations importantes scel-
lent définitivement le destin de la 500 et lui
assure le succès qu’elle mérite. Elle devient
ainsi en 1968 la voiture la plus vendue en
Italie.
Encore un petit effort, et voilà la 500
qui s’embourgeoise (toutes proportions
gardées !!...) avec le modèle L pour Luxe,
qui sort en 1968. Mais la voiture commence
à dater, et la 500 R sort au Salon de Turin
1972 parallèlement à la toute nouvelle 126,
la dernière-née de Fiat. Encore 3 ans, et les
chaînes de la Fiat 500 s’arrêtent définitive-
ment en 1975 en pleine crise de l’industrie
automobile italienne. Seule la Giardiniera
survivra encore 2 années de plus.
Malgré des débuts chaotiques, la Fiat
Nuova 500 connut un succès considéra-
ble, qui dépassa les frontières de l’Italie.
L’Europe entière s’éprit du «
pot de
yaourt
» comme l’appelaient les Français.
Trois millions et demi d’exemplaires
furent vendus durant ses 18 années de
production. Elle fait aujourd’hui l’objet
d’une véritable passion. Fiat ne s’y est
d’ailleurs pas trompé, et propose depuis
2007 une version néo-rétro de la
mythique Fiat 500.
Par Franck F i gu l s
AUTOMOBI LE
I TAL I E